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Fabrice Peltier - Pourquoi et comment entrer dans la révolution-L'emballage ça ne sert à rien! Sauf s'il s'agit d'un juste emballagePourquoi et comment entrer dans la Révolution
L'emballage ça ne sert à Rien ! Sauf...
...S'il s'agit d'un juste emballage
Fabrice Peltier 

Préface
Édouard Philippe

 

 

L’emballage ça ne sert à rien ! Sauf…
Sauf quoi ? Puisque nous en jetons tous les jours à tour de bras

Nous jetons chaque jour plusieurs emballages en papier-carton, en bois, en verre, en métal, en plastique… Ce geste de jeter, qui est devenu tellement machinal dans notre vie quotidienne, peut nous amener à penser que l’emballage n’est finalement qu’un « déchet inutile ». Par conséquent, qu'il ne ne sert à rien !

Ce sentiment d’inutilité semble d’autant plus exacerbé que dans la plupart des cas, ce que nous avons désiré, acheté et consommé c’est le contenu de l’emballage. Certes, ce dernier a peut-être influencé inconsciemment ou consciemment notre achat. Et alors, même s’il était séduisant, en aucun cas nous n’avons souhaité nous faire refourguer un emballage vide qui, maintenant, ne sert plus à rien et encombre nos poubelles.

Sauf que… sans cet emballage nous n’aurions peut-être pas pu accéder au produit.

Sauf que… cet emballage nous a rendu beaucoup de services avant de devenir un déchet.

Sauf que… cet emballage n’est pas n’importe quel déchet, il est sans doute recyclable, peut-être réutilisable…

Alors contre quoi s’emballer ?

Contre un emballage vide qui nous a permis de conserver et de consommer un produit en toute sérénité, considéré comme un vulgaire déchet alors qu’il est somme toute une ressource à recycler ou bien un produit « vertueux » sans emballage, arrivé entre nos mains sans protection, au risque d’être souillé, détérioré, voire d’être gaspillé ?...

Cette question rhétorique reflète bien la perception bipolaire de nombreux consommateurs vis-à-vis de l’emballage. En effet, toutes les études publiées ces dix dernières années montrent qu’une immense majorité de consommateurs souhaite que les industriels leur proposent des produits avec moins d’emballages, voire pas du tout d’emballage. Simultanément, la même proportion de consommateurs, d’ailleurs très certainement les mêmes, sont en attente d’emballages très pratiques,100% sûrs, informatifs et esthétiques…

Que l’emballage ne soit pas assez protecteur, qu’il ne communique pas les bonnes informations, qu’il soit difficile à ouvrir, à fermer entre deux usages, à manipuler, à jeter, à recycler, ou bien qu’il soit surprotecteur, trop sophistiqué, beaucoup trop qualitatif, qu’il apporte des fonctionnalités inutiles : dans tous les cas, nous devons nous emballer contre ce type d’emballage.

L’emballage raisonné et raisonnable, c’est la voie du milieu. Le bon équilibre entre le trop et le pas assez.

Dans cet ouvrage, je vous propose d’explorer cette voie consensuelle : celle qui consiste à ne pas opposer les extrêmes. Celle qui ne fixe pas comme postulat qu’un produit vendu sans emballage est, par essence, meilleur et plus vertueux qu’un produit vendu dans un emballage. Celle qui limitera l’usage unique mais qui ne le remplacera pas coûte que coûte par un usage multiple. Celle qui sera « juste », tant pour la protection du produit, que la préservation de l’environnement.
question.

POURQUOI ET COMMENT ENTRER DANS LA RÉVOLUTION - FABRICE PELTIER - PAGES

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Fabrice Peltier - Pourquoi et comment entrer dans la révolution-L'emballage ça ne sert à rien! Sauf s'il s'agit d'un juste emballagePourquoi et comment entrer dans la Révolution
L'emballage ça ne sert à Rien ! Sauf...

...S'il s'agit d'un juste emballage 

Fabrice Peltier

Édition Fabrice Peltier Création
Format : L 19 cm X H 25 cm
98 pages
Couverture carton, reliure spirale

Prix public 49 €

Parution novembre 2021 

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La préface d'Édouard Philippe
Premier Ministre du 15 mai 2017 au 3 juillet 2020

« Le procédé actuel fait le mal en voulant faire le bien. L’intention est bonne, le résultat est triste. Un égout est un malentendu », écrivait Victor Hugo dans Les Misérables, avant d’ajouter que « l’égout, c’est la conscience de la ville ».

En descendant nos poubelles, il nous arrive de songer que si les emballages n’existaient pas, il faudrait ne pas les inventer. Sans doute. Et depuis la Grèce antique, la sagesse a toujours invité à dépasser l’emballage pour retrouver le cœur du produit.

Pour autant, sans emballage, des produits de première nécessité ne pourraient être transportés en Haute-Savoie, ni débarqués au port du Havre. Sans emballage, des milliards de vaccins n’auraient pu être expédiés d’un bout à l’autre de la planète. Sans emballage, nous ne pourrions exporter ni camembert ni champagne. Ce sont les emballages qui assurent la conservation, la protection, la traçabilité des produits. Ce sont les emballages qui nous permettent de commercer et, en un sens, de vivre.

Les calebasses de la préhistoire et les amphores antiques ont toutefois fait peau neuve, et pas toujours pour le meilleur. Les Trente Glorieuses ont inauguré un nouvel âge de la consommation et du suremballage qui arrive en fin de course. Car, aujourd’hui, les emballages ne nous emballent plus. Ils sont devenus l’emblème d’un gaspillage qui épuise notre planète. Les emballages en plastique polluent massivement nos océans. Le tout-jetable menace notre survie collective. La prise de conscience s’est donc accélérée : il faut emballer moins, il faut emballer mieux. Pour protéger le produit, le consommateur, et la planète.

Nos usages et nos réglementations ont commencé à évoluer. Il était temps. En tant que Premier ministre, j’ai tenu à ce que la France se dote d’un arsenal législatif efficace et raisonnable pour que nous sortions collectivement de pratiques destructrices. La loi Anti-Gaspillage et pour une Économie Circulaire (AGEC), adoptée le 10 février 2020, comporte de nombreuses mesures sur l’emballage. L’objectif était clair : en finir avec le suremballage et avec l’emballage en plastique à usage unique.  Le décret d’application, dit « 3R », pour « Réduire, Réutiliser, Recycler », publié le 30 avril 2021, s’inscrit dans cette logique.

Cette transformation structurelle de notre système de production et de consommation n’est plus négociable. La préservation de nos ressources naturelles, de la biodiversité et du climat en dépend. Toute la chaîne doit se sentir responsable, depuis les acteurs économiques et les centres techniques industriels jusqu’aux consommateurs, sans oublier les collectivités locales. L’emballage représente la 6ème industrie française, c’est-à-dire des métiers, des savoir-faire, des technologies qui ont commencé à évoluer pour que l’emballage du XXIe siècle soit rare, sobre et sûr.

Les pratiques ne peuvent devenir vertueuses en un jour. Mais la « révolution » est engagée. Et je suis convaincu que nous allons la gagner. Car aucun retour en arrière n’est possible.
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"La presse en parle..."  

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Nouveaux horizons pour le packaging

Un poisson rouge qui sort de son bocal ? Un emballage ne sert à rien ! Sauf…

L’image de couverture résume brillamment l’interdépendance entre le contenant et le contenu. Dans son deuxième ouvrage après La Révolution de l’emballage, Fabrice Peltier se concentre cette fois sur le « juste emballage ». Un discours de la méthode intitulé Pourquoi et comment entrer dans la Révolution, qui aborde largement les usages de demain. En grande distribution, le packaging attire le chaland ; avec le vrac, la consigne et les achats en ligne, il passe au second plan. Dans les deux cas, il demeure absolument nécessaire dans un système associant primaire pour conserver, secondaire pour regrouper et tertiaire pour expédier. Un changement de paradigme à méditer pour tous les professionnels de l’emballage et du conditionnement. Message reçu par Édouard Philippe : l’ancien Premier ministre signe la préface pour mieux ouvrir de nouveaux… horizons.

Henri Saporta, Emballages Magazine, Novembre 2021d


Fabrice Peltier livre sa recette du "Juste emballage"

Dans son nouvel ouvrage dévoilé sur le salon Prod&Pack à Lyon le 16 novembre 2021, Fabrice Peltier rappelle que l’emballage ne sert à rien … sauf s’il s’agit d’un juste emballage ! Une plongée en quatre chapitres sur la méthodologie à adopter pour faire face aux défis de la préservation des ressources, de la lutte contre la pollution et le gaspillage mais aussi de la mutation du commerce.

Après le constat, place à la méthode. Suite au succès de son livre La Révolution de l’Emballage phase 1, qui a donné lieu à une vingtaine de conférences, le designer Fabrice Peltier édite un second opus intitulé : « Pourquoi et comment entrer dans la Révolution ? L’emballage ça ne sert à rien … sauf s’il s’agit d’un juste emballage ». L’occasion d’évoquer avec ce spécialiste de l’éco-conception les pistes à suivre pour tendre vers « le » ou plutôt « les » justes emballages. Qui, selon lui, diffèrent selon les catégories de produits concernés : les produits pré-emballés pour magasins physiques, les produits pré-emballés pour le e-commerce/vente à distance, les produits en vrac transvasés dans un contenant sur le lieu de vente. Avec, dans chaque cas, des possibilités d’emballages à usage unique ou multiple. Car pour cet expert, toute l’évolution des emballages se raisonne à l’aune de la révolution du commerce.
Interview  

Votre livre met largement l’accent sur le « Juste Emballage ». Comment vous définissez cette notion ?
Fabrice Peltier
: C’est impossible à résumer. Mais on peut dire qu’il s’agit d’un emballage fonctionnel qui se défait du « sur » qui ne sert à rien. Car l’emballage est le champion du monde du « sur » : surprotecteur, surperformant, surfonctionnel, surencré, superflu, etc. Il n’y a pas d’emballage idéal mais l’idée est de proposer « le moins pire ». Car aujourd’hui on emballe des produits périssables dans des emballages qui ont une durée de vie infinie. On croule sous les produits à obsolescence programmée conditionnés dans des emballages durables

Comment penser dès maintenant le « Juste Emballage » ?

F.P :
On sait d’ores et déjà que l’usage unique ne sera conservé que lorsqu’il sera vraiment indispensable. Ce qui arrive au rayon fruits et légumes avec l’interdiction de la vente de produits de moins d’1,5 kg en emballages plastiques à usage unique va arriver à tous les marchés ! La fin du plastique à usage unique en France c’est 2040. Les lignes sont déjà claires pour agir : les emballages non recyclables seront interdits en 2025-2030, il faut stopper le gaspillage des ressources et passer à l’usage multiple sur le verre, le métal mais aussi le plastique. Je n’ai pas de problème avec ça. Il y a des plastiques beaucoup plus efficients que ceux qui existent aujourd’hui pour l’usage multiple : les thermoplastiques, la bakélite, les plastiques de type « Tupperware ». Il ne faut pas se l’interdire sous prétexte que les filières de recyclage n’existent pas, il faudra les inventer. Le verre de l’usage unique n’est pas le même que celui de l’usage multiple, l’acier du réemploi c’est l’inox. Il faut penser l’emballage au-delà de la réglementation, il faut même la devancer : la réglementation vaut pour les emballages qui existent déjà, pas pour ceux qui seront développés dans les prochaines années.

Vous expliquez dans votre livre que le modèle du commerce traditionnel actuel va rapidement devenir minoritaire. Avec quelles incidences sur les couples contenants/contenus ?
F.P
: Si l’emballage fait sa révolution c’est justement parce que le commerce est en pleine mutation. Le commerce est le complice de toujours de l’emballage. Des emballages pris à la main dans un magasin physique, demain ça n’existera plus ! Selon les prévisionnistes, 90 % des produits se vendront à distance en 2040. Le magasin traditionnel ne servira qu’à vivre une expérience, à prendre connaissance de l’offre avant de passer commande sur son smart-phone et se faire livrer ou récupérer sa commande dans un box en bas de son bureau, dans le métro ou près de chez soi.

Pour concevoir le « Juste Emballage », vous vous appuyez depuis des années sur votre roue de l’emballage, en quoi consiste-t-elle ?
F.P
: Ma méthodologie collaborative Génépack est éprouvée depuis des années. Dans mon livre, je rappelle les 25 fonctionnalités de l’emballage et qu’il faut maîtriser ces fonctionnalités techniques à chacune des vies du système d’emballage primaire/secondaire/tertiaire : il y a une vie de production et de logistique de l’emballage, une vie en tant que produit emballé, une vie de commercialisation, une vie d’utilisation par le consommateur et une fin de vie. C’est ma roue du packaging. Chez l’industriel, j’interroge les interlocuteurs de la R&D, des achats, de la production, du marketing, du commerce et du développement durable pour que toutes les fonctionnalités à chaque étape soient prises en compte.

Est-ce que ça coïncide toujours avec une meilleure Analyse de Cycle de Vie (ACV) ?
F.P
: L’ACV est complémentaire de tout le travail d’éco-conception mené à chaque étape du cycle de vie du couple contenant/contenu. C’est juste une radio de contrôle mais l’ACV ne dit pas sur quoi il faut travailler. Donc peut-être que la réflexion sur le « juste » emballage va aboutir à des solutions plus impactantes du point de vue du CO2. Mais l’emballage ce n’est pas tant un problème de CO2 – car il pèse 3 à 5 % de l’impact carbone d’un produit- qu’un problème de pollution, de déchets, de raréfaction de la matière et de santé humaine. Le CO2 dans l’emballage arrive loin derrière. Arrêtez de vous focaliser là-dessus !

Karine Ermenier,  Process Alimentaire, le 9 novembre 2021d

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